L’Église, sans qu’on ne couche sur un papier une quelconque organisation sinon au travers des statuts les mentions légales pour des questions administratives, s’était coordonnée naturellement comme si elle venait de s’inventer.

Nous avions gardé le meilleur, c’est à dire la foi en notre Dieu de la Bible, et avions fait nôtre ce verset qui dit que Sa loi est écrite dans nos cœurs. De cette façon, nul ne pouvait prétendre ignorer cette loi ou l’avoir oubliée à la maison.

Cela évitait les querelles stériles qui perdent ceux qui les font et ceux qui les écoutent et, si deux disciples se disputaient parce qu’ils n’étaient quelquefois pas d’accord, ils avaient vite fait de se rabibocher car l’Esprit qui habitait en eux avait tôt fait de les mettre au pas.
En cas de désaccord plus sérieux, ils avaient pris l’habitude de s’adresser à des frères plus anciens et, comme aucun d’entre eux ne cherchait sa propre gloire, ils trouvaient toujours un terrain d’entente et, si personne ne savait, ils décidaient d’attendre que le Saint Esprit leur montre. Ce n’était pas plus difficile que cela.

Cela nous laissait du temps pour vaquer à des occupations plus utiles que des conversations sans fin et nous préférions parler du comment interpeller nos voisins que discuter doctrine.

Tous, nous avions compris que nous venions des ténèbres, et même les membres d’autres églises qui nous avaient rejoint avaient fini par se faire à l’idée que nous ne naissions pas chrétiens mais que nous le décidions nous-même après avoir abandonné le péché.

Bien sûr, les « déjà chrétiens » savaient ces choses-là par cœur et les répétaient au moins plusieurs fois par semaine mais, il y avait une telle habitude de compromission dans leur environnement, qu’ils trouvaient tout à fait normal de « dire mais ne pas faire ».

En entrant dans l’Église, ils s’étaient rendus compte que ce compromis n’était pas sain, ni saint, et, bien que les pasteurs ne soient pas plus sévères que les autres, entraient dans l’obéissance sans plus discuter et ceux qui voulaient garder leurs péchés ne revenaient pas confirmant la parole qui dit que « le méchant ne subsiste pas dans la maison du juste ».

En fait, c’était tout simplement parce que dans leur ancienne église, ils ne voyaient les frères à des heures fixes qu’une fois ou deux par semaine dans le bâtiment dédié à cela et on avait tôt fait de se couvrir de la pelisse évangélique qui cachait la vie privée. Personne n’y voyait que du feu.

Ici, on était chrétien à plein temps, constamment sous le regard des frères, et il aurait été bien difficile de cacher quoi que ce soit.
Si un disciple était surpris à tricher, il n’avait même pas besoin de penser qu’il allait être jugé, condamné, exécuté et tout le tralala habituel dans les églises, mais il comprenait tout seul qu’il fallait tout de suite abandonner son péché. Moins ils en avaient, plus ils étaient heureux. Le poids de la culpabilité s’en était allé aux orties.
C’est ainsi que certains chrétiens d’habitude ou de tradition se convertirent, bien peu il est vrai, et les autres retournèrent chanter dans leurs églises respectives en disant qu’il n’y avait rien d’intéressant dans la secte.
En se gardant bien de dire qu’ils revenaient mais avec leur péché.

Du coup, débarrassé des trafiquants et menteurs, l’Église de la ville se portait bien et croissait en membres, ceux que les évangiles appellent « ceux qui étaient sauvés ».

A ce moment de l’histoire, ils étaient déjà trente. Vingt baptisées et une dizaine en attente d’approbation car, si il n’existait pas de comité qui décidait si ils étaient chrétiens ou pas, du moins assez pour passer dans le baptistère, il fallait attendre au moins quelque jours avant d’être « trempé » car nos anciens se méfiaient des décisions trop rapides et souvent pas assez réfléchies. La conversion émotionnelle, non merci, on a déjà donné.

Dans la procédure, on n’ajoutait qu’assez peu foi les grandes déclarations dans le genre « Jésus m’a sauvé ! », « Je suis un chrétien maintenant !» ou « Gloire à Dieu, Jésus l’a guéri !».

On préférait entendre le prosélyte dire qu’il avait renoncé à son péché parce qu’il avant enfin compris d’où il venait et qu’il n’y comprenait pas grand chose mais avait décidé de venir à Dieu et se réjouissait parce qu’il y avait un « avant » et un « après ».

En outre, bien plus que ses paroles, son comportement parlait, et le gars ne répétait pas le tas de choses qu’il entendait dire mais changeait carrément et on voyait bien qu’il était passé de la mort à la vie.

Tout de suite, il demandait le baptême et ne temporisait pas comme certains qui trouvaient l’eau trop froide ou voulaient attendre avec je ne sais plus quel prétexte.

Par je ne sais quelle alchimie ou quelle symbiose, ces gens se reconnaissaient entre eux et ce n’était pas une question de caractère ou de stature sociale. Aucun non plus n’était équipé de dons spéciaux ou de pouvoirs surnaturels. Ils se reconnaissaient entre eux. Point, c’est tout.

Ce qui fait que ceux qui évoluaient dans notre environnement, sans qu’ils ne portent une étiquette, étaient reconnus frères ou pas au grand dam de quelques présupposés intrus qui eussent bien voulu s’introduire dans la famille sans y avoir été invités.

Ils arrivaient en général avec de grandes phrases et des versets bibliques plein la bouche. De vrais pasteurs ambulants.
Ils nous faisaient des tirades sur la communion fraternelle, dont ils manquaient assurément, des exposés sur le sang de Christ et la nécessité de la croissance qui ne nous apprenaient rien, et nous eussions préféré qu’ils fassent plus honneur à notre café et remarquent la tranquillité des lieux. Ceux-là ne restaient jamais très longtemps.

Heureusement, il y avait aussi le peuple de la ville et de la région qui venait s’informer de ce nous faisions et, n’étant comme on l’a vu par encore très bien organisés, nous avions vite fait le tour de la question. Nous leur parlions de Dieu et de Jésus qui sauve.

Tous étaient invités à nos « journées porte ouverte », nom pudique que nous avions trouvé pour bien leur faire comprendre que bien que n’étant pas un couvent, nous étions une communauté qui sait se ménager des temps d’intimité. Tous comprenaient à par les farouches chrétiens dont nous n’accréditions pas les thèses.
Cela ne veut pas dire que « les frères d’ailleurs » étaient aussi repoussés.

Il y avait parmi eux des croyants absolument sincères souffrant dans leur église ou ne fréquentant pas d’assemblée du tout pour des raisons dont ils ne pouvaient pas parler.

Avec eux, c’était assez facile car, quand nous discernions un cas, nous l’invitions à se pencher avec nous dans la prière et, face avec Jésus, le Sait Esprit faisait le reste.

Pour ne pas être taxé de voleur d’âmes, nous encouragions hypocritement ce frère à retourner dans son église mais l’invitions tout de même à nous rejoindre quand il le voulait pendant les heures de fermeture c’est à dire quand l’Église était rassemblée.

« Voici, oh! qu’il est agréable, qu’il est doux Pour des frères de demeurer ensemble ! » Psaume 133:1

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Chacun était occupé à sa tâche et les travaux dans le bâtiment de l’Église allaient bon train.

Tous les murs avaient été repeints et le peu de place dont nous disposions aménagé pour recevoir le plus de monde possible aussi confortablement que nous le pouvions.

Les frères et les sœurs avaient mis leurs propres maisons ou dépendances à disposition de sorte que si un invité ne savait pas où dormir, il puisse être accueilli n’importe quand ou si quelqu’un avait besoin d’un atelier ou autre local pour une activité, qu’il sache où aller et faire avancer son commerce.

Les nouveaux convertis étaient pris en charge par Jo qui était apprécié de la jeunesse et le Pasteur Roger, un peu moins bougon que naguère, s’occupait des relations extérieures.

Josiane s’occupait de la paperasserie quand il y en avait, Marcel était responsable des chaises, Jules de la propagande, Gérard d’Orville de l’entretien et tout le monde du ménage à tour de rôle sans se faire prier. Les femmes se réservaient la cuisine et prétendaient que cette fonction était voulue par Dieu essentiellement féminine. Ces messieurs ne les démentaient pas.

Georges Lapige, toujours Maire de la ville, s’occupait lui des considérations administratives et de « la relation inter-communautaire », qu’il disait, car il était apparu que cela remuait un peu du coté des responsables religieux du coin et des mentors politiques. Des bruits de complot mesquin couraient et l’Église avait à son idée besoin d’un diplomate. Il s’autoproclama négociateur.

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Gérard d’Orville, notre vagabond au longs cours était donc resté dans la ville.

Il ne s’était pas converti au sens évangélique mais, allez savoir pourquoi ne pouvait pas quitter ce lieu sans pouvoir se l’expliquer.

Blessé par la race humaine, il ne faisait plus confiance à personne et le Dieu que présentaient ces gens, tout attirant soit-il, ne lui convenait pas.

Tout au long de ses voyages, il avait rencontré des religieux et des spirituels et avait fait plusieurs  expériences  du genre, mais à chaque fois avait été déçu par les adeptes si prompts en bondieuseries mais hypocrites comme pas deux.
Sur les cinq continents, il avait cherché la paix et la sagesse, mais il se trouvait toujours quelqu’un pour lui prouver que tout ça n’était que simagrées et, si l’équipe de Jo lui avait assuré que c’était parce qu’il n’avait pas rencontré "personnellement" ce Jésus dont on parle, il restait bien circonspect car adorer quelqu’un qu’on ne voit pas était au dessus de sa compréhension. Ce n’était pas faute d’avoir essayé.

Il y a quelques années, il avait rencontré une communauté en Suisse qui prêchait et vivait la même chose que ces gens-là, mais la prétention du gourou à régenter son petit monde l’avait fait fuir en courant craignant de se laisser embrigader dans quelque secte.

Il les avait croisés de façon assez peu commune car, ayant trouvé un job dans une ville assez retirée où il ne se passait rien, il avait assisté un soir à une conférence pour tromper son ennui bien que le sujet ne l’intéressa pas plus que ça.
Il s’agissait d’un jeune berger qui, cherchant sa chèvre dans une grotte au moyen orient, avait trouvé une jarre contenant des manuscrits auxquels il ne comprenait rien mais qui pourraient se négocier pour quelque argent qui ferait bien son affaire. Il alla les proposer au marché.

Nous ne savons pas comment, mais ces parchemins se retrouvèrent entre les mains d’archéologues qui surent les déchiffrer et découvrirent avec stupéfactions qu’il s’agissait de récits bibliques anciens d’une grande valeur. Gérard d’Orville fut confronté à la Bible pour la première fois.

Toujours pour tromper son ennui, il acheta au conférencier deux de ses bouquins et se passionna pour cette histoire, d’autant plus que quinze jours après, même lieu et même heure, un autre conférencier vint parler de Jésus et cette fois du nouveau testament.
Les premiers avaient parlé d’une parole vivante écrite dans des manuscrits poussiéreux et le second disait lui que c’était Jésus qui était vivant parce que ressuscité.

Bien sûr, il connaissait ce Jésus de nom comme tout le monde mais ne croyait absolument pas qu’il fût le fils de Dieu. Au pire un révolutionnaire.

Un révolutionnaire qui faisait des miracles quand même mais, comme il n’en avait jamais vu, des miracles, il ne s’en préoccupait pas, mais voilà que ce nouvel orateur parlait de tout cela comme si c’était tout à fait normal.

En plus, il parlait de guérisons, de vie changées, de vies sauvées, de libération de la drogue, de la solitude et du péché. La réelle conviction du bonimenteur eut raison du scepticisme de Gérard qui voulu en avoir le cœur net.

Comme internet n’existait pas à l’époque, il rejoignit un dimanche la communauté de ce drôle de prédicateur pour voir de plus prés de quoi il était question et, si Jésus et son péché ne l’avaient pas touché outre mesure, l’aspect délivrance de la solitude avait intéressé son cœur car était là justement son problème.

Il courait, de ville en ville et de pays en pays, rencontrait le monde et occupait son temps, mais était seul et cela lui pesait.

De plus, la vie communautaire mise en avant par le prêcheur était faite pour l’attirer et ce n’est pas sans arrière pensées qu’il prit la route avec quelque espérance.

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L’endroit était idyllique; n’ayons pas peur des mots.

Un très grand bâtiment, c’était en fait un espèce de château, des dépendances, une chapelle toute neuve, un très grand parc où il devait faire bon flâner, et une communauté d’une cinquantaine de personnes, les enfants y compris, vous accueillant tout sourire.

C’était l’heure du culte et Gérard échappa aux regards curieux et pleins d’amour des résidents de la place. Il s’installa au fonds de la chapelle au dernier rang au cas où il lui prendrait l’envie de prendre la poudre d’escampette. On ne sait jamais.
Le culte était vivant, dénué d’artifices, et les bras levés au ciel dans une louange sincère faisaient plaisir à voir bien qu’il n’adhère pas à cette exubérance.

- Ces gens chantent leur Dieu se dit-il presque prêt à s’émouvoir lui aussi.

Ce n’était pas une messe où les curés vous font lever et asseoir à tout bout de champs et le public, joyeux, semblait être heureux d’être là.

Le temps passa très vite et la prédication bouleversa notre beatnik au point qu’il en oublia où il était et ce qu’il venait faire là.
Il était question d’amour de Dieu, amour d’un père, d’amour d’un fils donné pour le pardon de nos péchés, oui, les nôtres, et de rachat de l’enfer prêt à dévorer les rebelles par un Christ encore vivant aujourd’hui et pour l’éternité.

Il était évident que Gérard ne comprenait pas tout, mais ça collait avec le discours du prêcheur qu’il avait entendu la semaine dernière et lui remuait autant les tripes. Un esprit supérieur cherchait s’emparer de lui et doucement s’imposer.

En fait, c’est le mot « Amour » que notre homme entendait.
Amour, amour, amour. Lui qui en avait tant manqué !

Sa famille, sa femme, ses amis qui ne l’étaient pas, ses relations courtoises mais distendues avec n’importe qui et la solitude, toujours la solitude.

Il ne pensait même pas. L’esprit pensait pour lui et il se laissait aller dans une douce inertie quand quelqu’un lui toucha l’épaule et l’informa que le culte était terminé.

- Déjà ! Se lamenta Gérard en revenant à la réalité.
- Nous avons un repas fraternel, repris la voix, serez-vous des nôtres ?
- Pourquoi pas, concéda-t-il en émergeant du ciel.

Une longue table était dressée dans la pièce principale de la grande maison et notre ami fut dirigé vers une place entre une jeune fille et un garçon sympathique qui lui fit la conversation tout au long du repas.

Il lui raconta qu’il était un routard qui ne savait pas où passer l’hiver et que la communauté lui avait offert le gîte et le couvert gratuitement. Il avait rencontré une véritable famille. Il avait trouvé aussi Dieu le bonheur et la joie.
Du coup, il était resté et était devenu chrétien et Jésus l’avait guéri de sa solitude et de bien d’autres maladies et vices dont il était inutile de parler.
A sa gauche, la jeune fille le regardait tendrement avec un regard de sœur qui découvre un frère. Les autres convives faisaient comme si il n’était pas là ou plutôt comme si il avait toujours été là. Une douce émotion s’empara de notre solitaire.
Il fut invité pour dimanche prochain et c’est le cœur joyeux qu’il regagna son appartement en se disant qu’il avait rencontré des amis.

Et les semaines passèrent.

Week-end après week-end, Gérard d’Orville rejoignit la communauté, et, comme ce n’était pas à côté, il fut convié à dormir au château puisque on avait de la place. Il était presque des leurs.

Outre cette fraternité qu’il avait cherchée de part le monde sans la trouver évidemment, il apprit qu’il était un pécheur et que Dieu ne peut l’accepter dans cet état dans son Paradis dont la communauté n’était que les prémisses. Il devait se repentir, donner sa vie à Jésus et se faire baptiser.

Le vagabond comprit-il le message ou l’accepta-t-il pour ne pas perdre sa douce félicité du moment ? personne ne l’a jamais su et ne lui posa la question. Seul, Dieu savait où en était Sa créature.

Il emménagea dans la communauté en Octobre, laissant son travail qui de toutes façons ne le passionnait pas, et c’est avec joie que les frères lui firent une place parmi eux le considérant comme sauvé. Il était un peu le fils prodigue et le rôle ne lui déplaisait pas.
Mais résidant sur place, il vit aussi l’envers du décor et s’en accommoda du moins tant que sa liberté individuelle à laquelle il tenait par dessus tout n’était point outragée, et c’est bel et bien ce qui se passa dans le lieu idyllique.

Sauf aller en famille, et encore, ces gens n’avaient pas le droit de sortir non accompagnés, ne pouvaient pas écouter la radio, ne fréquentaient pas les chrétiens de la ville voisine, se levaient bon matin pour travailler et dormaient assez peu et, mais ce n’est pas une critique, parlaient de Dieu tout le temps.
Pas que cela déplaisait à notre nouvel adepte qui découvrait la joie d’être bien encadré, mais il y avait un je ne sais quoi de sinistre et il était choqué qu’à la moindre de ses questions on lui dise d’aller voir "le responsable". Il n’y avait qu’un responsable.
Jean-Michel par ci, Jean-Michel par là, toutes les explications et décisions passaient par Jean-Michel qui se comportait en archange au point que cela en était irritant.

Ce dernier répondait volontiers aux questions mais pas toujours. Surtout quand ça ne l’arrangeait pas.
Or, notre jeune converti en avait des questions et pas seulement d’ordre spirituel et moral. Il s’étonnait en fait de voir que cela ne fonctionnait pas comme dans la Bible qu’il lisait maintenant assidûment, c’est à dire que bien qu’ils soient tous frères, les membres de la communauté n’étaient pas vraiment à l’aise les uns avec les autres, toutefois pour certains, et que beaucoup de sourires ne l’étaient que de façade.
De plus, il avait assisté à quelques scènes de violence envers quelques-uns qui n’étaient plus assez « productifs » , comprendre qui ne ramenaient pas assez d’argent à la communauté, et les menaces étaient bien réelles ce qui tranchait avec la paix en public affichée.

Gérard étant de ceux qui supportent assez bien mais n’aiment pas s’en laisser compter,  demanda des explications au chef de la communauté qui, après avoir tendrement essayé de le circonvenir, le fit comparaître devant le « conseil des anciens » où il lui fut intimé l’ordre de se taire car il n’était qu’un jeune qui avait tout à apprendre et besoin d’être un peu plus sanctifié.
Nous étions désormais devant un problème.

D’Orville prit quelques jours pour réfléchir, jeûner, prier, raisonner et décider ce qui serait le mieux à faire. Renoncer à lui-même, oui, mais pas quand « c’est un ordre » qui semblait-il ne venait pas de Dieu puisque ce dernier ne force jamais personne mais convainc par Son Esprit, ce qu’il avait appris de la bouche même de ces gens qui voulaient lui imposer le contraire. Il prit la difficile et douloureuse décision d’aller voir ailleurs comment les autres chrétiens vivaient leur foi.

Gérard reprit sa route mais cette fois à la recherche de Dieu.

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