C'était maintenant le moment venu pour Jo de faire les comptes et d'évaluer le travail accompli.

Non qu'il veuille procéder à un quelconque recensement et se glorifier avec un malsain orgueil d'avoir « réussi » dans la tâche d'avoir amené des âmes au pied le la croix, peut-être plus que certains autres, mais la vision du moment était de rassembler le troupeau et d'encourager les disciples à réaliser la réelle dimension de l’Église de Jésus-Christ.

Finies les dissensions entre les différentes doctrines, terminées les querelles de clocher et les luttes d'influences entre les fédérations, et plus de risque non plus de mini sectes causé par des « leaders », au départ bien intentionnés, qui mettent en place des structures ecclésiales devenant au final leurs propres royaumes.

L'idée de rassembler les gens de la communauté élargie, c’est ainsi qu'ils nommaient l’Église en général en faisant référence à l’Église locale, avait enthousiasmé les frères toujours impatients de rencontrer d'autres disciples de divers horizons.

Certains d'entre eux, visitant la famille ou des amis hors des limites du département, avaient au hasard de leurs voyages rencontré d'autres disciples dans d'autres églises locales mais toujours retranchés dans une solitude spirituelle qui faisait peine à voir.

C'était en général des chrétiens qui avaient « quitté des assemblées » se trouvant apostates, ou commençant à tolérer de graves compromissions, l’œcuménisme y faisait des ravages en ces temps-là.

Et si il n'y avait eu que ça !

Le système protestant se voulant exempt de direction pyramidale, chaque groupe et chaque église n'avait d'autorité que la sienne propre et n'était contrôlé par personne. Cela fait déjà belle lurette qu'avaient été abandonnés les conseils bibliques des apôtres prévoyant la mise en place d'une équipe d'anciens sages et dévoués au Seigneur, au profit de petits groupes très restreints qui faisaient la pluie et le beau temps. Quelquefois un seul homme.

Les « conseils d'églises » n'étaient la plupart du temps qu'un simulacre d'autorité aux ordres de deux ou trois leaders visionnaires qui se comportaient en véritables gourous mais cela, il ne fallait pas le dire.

Toutefois, des petits groupes de chrétiens fidèles subsistaient ça et là, autonomes, mais méprisés par l'ensemble des « églises instituées » qui voyaient d'un très mauvais œil les ouailles leur échapper et qui faisaient tout pour que cela n'arrive pas.

Ces frères vivaient la plupart du temps sous la culpabilité et dans le rejet en plus de la tristesse de ne pas pouvoir communier avec l’ensemble des églises, et Jo venait de décider que maintenant il en serait autrement.

Rassembler ces frères, oui, mais aussi fallait-il s'assurer qu'ils étaient vraiment des disciples et non des religieux comme nous en trouvons tant, et il avait demandé à Jésus de l'aider dans cette tâche qui semblait impossible puisque personne n'y était encore arrivé.

Jo demanda à son Maître.

- Jésus, tu as dit un jour...
 
« Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! »

Si toi-même tu n'y es pas parvenu, comment pourrais-je, moi, arriver à un tel résultat ?
Et pourtant, je sais que c’est ta volonté de voir tes enfants unis au sein de ton Église.

- Ce n’est pas la même chose, Jo.
Quand j'ai dit ça, je m'adressais au monde et l’Église, le rassemblement des croyants, n'existait pas encore.
Ce n’est qu'àprès mon départ que les frères se sont rassemblés et lors de l'effusion de l'Esprit qu'ils ont pris mon identité. Du moins ceux qui n'ont pas fait semblant.
Je pleure tous les jours de vous savoir dispersés et ce qui vous tenait éloignés les uns des autres, c’est cette histoire de fédérations et de doctrines inventées que vous venez de quitter toi, Roger et les frères.

Maintenant que vous avez compris cela et que vous avez bouté les pécheurs impénitents hors de mon Église, la donne n’est plus la même et les disciples n'accablent plus mon nom et se reconnaissent entre eux.

Rappelle-toi l'autre jour quand tu étais sur ce marché et que tu as vu un chrétien tenir un stand biblique.
Avant de t'approcher pour l'encourager, tu t'es tenu à l'écart le laissant finir sa conversation avec un prosélyte pour ne pas le déranger et tu l'as soutenu dans la prière de là où tu étais.

Mais ce frère t'avait repéré et, quand tu es venu vers lui, il t'a dit...

- Vous êtes de la maison ?

Tu as su, Jo, que ce n'était pas une question mais qu'il avait déjà compris qui tu étais et ce que tu venais faire. Il t'avait reconnu et tu sais pourquoi ?
C’est parce que l'Esprit que j'ai fait résider en lui est le même qui réside en toi et en tous les disciples. Tu n'auras aucune difficulté à rassembler ceux qui m’appartiennent.

Ce sont les autres qui ne veulent pas communier et vous lapident. Va en paix mon frère.

Alors, Jo lança les premières invitations.

Il commença par le début et rechercha ses premiers disciples qu'il n'avait pas oubliés bien qu’ayant quitté le lieu où il les avait enseignés.

Craignant encore il n'y a pas si longtemps que cela d'être considéré comme un loup ravisseur s' il reprenait contact avec eux bien que brûlant de savoir où ils en étaient avec leur foi, Jo s'était abstenu de les revoir mais ils étaient toujours dans ses prières.

Louis, Jiménez, Maria sa femme battue, Roger et l'équipe de disciples de son ancienne église, Marcello, Robert, Clarisse, les frères Pantois, tous ceux qui avaient croisé la route de Jo en différents lieux et qui étaient maintenant des disciples identifiés. Viendraient-ils à la fête ?
Notre ami le pasteur eut la certitude que oui.

Les jours qui passèrent furent consacrés par Jo à renouer avec son passé.

Il écrivit aux uns, téléphona aux autres, envoya quelques mails et se déplaça même dans certaines paroisses pour retrouver ces gens qui l'avaient malgré eux aidé à construite sa foi comme il avait participé à la construction de la leur.

A tous, il expliquait sa croissance, les miracles qu'il avait vu, l'assurance du fait qu'il avait trouvé le chemin et que Dieu les attendait aussi sur cette même route. Le voyage des pèlerins.

Ses inquiétudes par rapport aux réactions des pasteurs en place n'avaient plus lieu d'être. Tous les disciples ou presque avaient quitté les assemblées et rejoint des groupes de maison ou de petites églises sans prétention mais fidèles.

De-ci de-là, il rencontrait des doctrines spéciales, quoi que jamais dénaturées, des points de doctrines exagérés ou carrément manquants, mais dans l'ensemble, tout allait bien et il fut très heureux de constater que dans l’Église de la ville, ils n'étaient pas les seuls à vivre une foi pure et cela le discipula.

Le seul bémol était que, privés de communion fraternelle, certains groupes ne grandissaient ni en nombre ni en stature spirituelle et quelques uns se trouvaient tellement isolés qu'ils en étaient presque flétris.
Tous n'avaient pas reçu le baptême dans le Saint Esprit.

- On va arranger ça glissa Jésus euphorique.
J'ai déjà béni ce couple d’enseignants que vous attendez tous.




La rencontre fut programmée pour la pentecôte.

Pas spécialement parce que cette fête a une signification bien particulière chez les Évangéliques, charismatiques s'entend, mais parce qu'il y avait trois jours de congé ce qui laissait le temps aux frères de faire connaissance.

Avec le rapport de Jo concernant sa récente prospection qui n'était pas du tout prévue au programme, le pasteur Roger s’inquiéta question exiguïté des locaux.

-  Pour les faire dormir, nous nous arrangerons et les frères s’occuperont de l'intendance, mais pour réunir tout ce monde, notre salle ne suffira pas.

Je pensais accueillir une centaine de personnes mais au train où tu y vas, nous n'aurons jamais assez de chaises et administrativement nous n'avons droit qu'à 80 personnes.

D'habitude, ça va car nous faisons plusieurs réunions le dimanche pour l'évangélisation mais là, il faut que tout le monde soit ensemble. Qu'allons-nous faire Jo ?

- Nous allons demander la salle de la mairie et, si ça ne suffit pas, nous occuperons le stade rétorqua le jeune pasteur avec le plus grand sérieux.
- Tu est fou Jo, Ils ne nous le prêteront jamais !
- Écoute Roger, pour le stade, nous n'en sommes pas encore là mais pour la salle des fêtes, ne serait-ce que pour des questions de sécurité, la municipalité n'aura pas trop le choix et Georges Lapige saura 
bien une fois de plus  les convaincre.

- Tu as raison Jo, tu as plus de foi que moi.
- Possible, répondit Jo énigmatiquement. La graine de moutarde a poussé.

Monsieur le Maire George Lapige, grand disciple devant l’Éternel, soumit la proposition à son conseil municipal le mercredi suivant.

Tout de suite, rappelant le saint principe de la laïcité, l'opposition hurla et exigea qu'il soit respecté.
Le député Gaétan Vachère, espérant cette fois une victoire qui lui échappait depuis toujours  fut le plus virulent et, prenant le Maire en traître, dans une belle envolée digne d'un avocat du Front National prit la parole.

- Alors, Monsieur le Maire, si demain la mosquée de la ville d'à côté vous demande la salle des fêtes pour faire la prière, vous allez accepter ?

- Oui, se surprit de s'entendre répondre George Lapige, et même les adorateurs de l'oignon ou les témoins de Jéhovah s' ils me la demandent.

Pour autant que ce soit une question de sécurité et vous auriez l'air malin, Monsieur le député, si l’Église se trouvait à la rue ou se réunissait dans un lieu non adapté au nombre de ses membres.
La municipalité a des responsabilités et n'oubliez pas que je suis membre de l’Église et, en tant que tel, je revendique le droit à utiliser les locaux communaux.

Vous, Monsieur Vachère, vous êtes un administré comme les autres mais votre voix ne dépasse pas les limites de notre commune.
Quand vous aurez des comptes à rendre pour votre éternité, vous expliquerez à Saint Pierre pourquoi vous avez refusé aux Enfants de Dieu de la région de se rencontrer de façon amicale.

De plus, ce n’est pas pour « prier » que l’Église demande à utiliser la salle, mais il s'agit qu'une rencontre culturelle visant à promouvoir l'échange et la solidarité inter-communauté.

Le Maire ne se rendit même pas compte qu'il venait d’inventer une expression qui serait bien utile à l'Académie Française mais emporta l'avis général rassuré par le caractère non religieux de la future rencontre.

Le conseil municipal vota l'accord à main levée à l’unanimité et Georges en profita pour avancer un pion en songeant à l'avenir.

- Une prochaine fois, c’est du stade que nous aurons besoin, et j'invite  l'opposition à constituer 
dés à présent une équipe de foot pour assurer le spectacle en première partie de la manifestation. Vous jouerez contre celle de l’Église.

- Tu es un malin, toi, se dit Gaétan Vachère furieux.
Si il y a un match, jamais nous ne pourrons leur refuser le stade.


C’est ainsi que l'affaire fut faite mais nos pasteurs n'étaient pas au bout de leurs peines.

- Attention fit Roger.
Si nous faisons notre rencontre dans un lieu public, il va nous être difficile de refuser ceux qui ne sont pas des nôtres.
- Pas si nous distribuons des tickets répond Jo sur une subite inspiration.

Nous procéderons par invitation.

Chaque frère invite un frère parce qu'il le connaît personnellement et est sûr de sa foi. Rien ne peut échapper.
Seul, le personnel de la mairie en charge de l'entretient de la salle n'aura pas de ticket, mais nous les considérerons comme des auditeurs et, de toutes façons, quelques uns de nos frères travaillent là-bas et ils sauront bien les préparer psychologiquement et spirituellement.

Pour les repas, je propose table ouverte ici au local, buffet froid à la salle des fêtes et dîner le soir chez les frères qui ont un peu de place en plus de l'hébergement.

Si il y a trop de monde, nous installerons des lits de camps au local et au pire, s'il fait beau, il y a le camping et la ferme des frères Lazzaro.
Pour les plus douillets des invités, ils préciseront s'ils préfèrent l’hôtel, mais nous leur certifierons par la foi que le gîte et le couvert sera assuré dans les meilleures conditions.

Pour les assurances, nous sommes couverts par celle de l'association et il nous reste à préparer les carnets de chants et surtout la venue de Priscilla et Aquila, et Jérôme Presquil qui nous donneront les enseignements.

- N'oublions pas le fléchage et le cadeau de bienvenue rappela Roger enchanté.
Dis-moi, Jo, tu en a beaucoup organisé des rencontres comme celle-là ?
- Non, c’est vraiment la première du genre et, si Jésus ne m'en avait pas soufflé l'idée, je n’aurais jamais osé répondit-il mesurant soudainement l'immensité de l'épreuve, puis, pour cacher son émoi continua.
- Pour le fléchage, Joseph travaille à la ville et il sait comment faire. Il embauchera quelques jeunes.
Pour les cadeaux, peut-être un livre qui raconte l'histoire de l’Église de la ville histoire d'encourager nos invités mais il reste à l'écrire.
- Qui pourrait le faire mieux que toi, proposa aussi heureux qu'intimidé par la vaillance de son jeune ami, le pasteur Roger aux anges. Voyons maintenant les enseignants.

- Ils se sont libérés pour Pentecôte et nous n'avons pas de soucis à nous faire. Je les loge chez moi.
- Parfait, en termina Roger en se levant pour rejoindre sa femme. A demain Jo.



Priscilla et Aquila n'étaient pas leurs vrais noms mais le peuple de Dieu aimait à les appeler comme cela parce qu'il était béni par leurs enseignements.

Anciens pentecôtistes, ils s'étaient fait licencier par leur fédération parce qu'ils avaient un jour prétendu la quitter. On ne démissionne pas de ce genre d'institution religieuse en place.

Comme Jo et Roger, ils avaient un jour réalisé qu'il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes, avaient décidé de dire tout haut ce que d'habitude on se raconte tout bas, et c'était cela leur principal péché.

Ils ne pouvaient plus couvrir les fautes volontaires et persistantes de leurs coreligionnaires, les mensonges, et en particulier les exactions de certains ministres du culte qui prenaient quelques aises avec la mise en pratique de ce qu'ils enseignaient trois ou quatre fois par semaine.

Ils étaient las des prédications a paillettes, des séminaires payants, de la vente de musiques sois-disant inspirées par le Saint Esprit, de la culture du « Moi » et de l'acceptation du péché dans l’Église ce qui n'aurait jamais dû être. Saul de Tarse devait s'en retourner dans sa tombe.

Ce qu'on disait d'eux concernant leur limogeage assez peu discret ne leur faisait ni chaud ni froid mais leur vie après le clash était devenu en enfer.

Plus d'invitations, plus d'amis, plus de frères et sœurs, un téléphone muet, bref, en plus de se trouver solitaires, ils étaient du jour au lendemain devenus des pestiférés.

Ils se retrouvèrent dans le désert.

Désert spirituel qu'ils avaient souvent enseigné et expérimenté eux-mêmes parfois mais à l'époque, ils ne savaient pas vraiment ce que c’était.

Un désert, c’est plat, c’est chaud, ou froid, et terriblement glacé la nuit quand le soleil est couché et que nous n'avons personne à qui parler.

La nourriture est rare, l'eau fraîche tarie, les corbeaux qu'on guette à l’horizon ne viennent pas nous voir, et le peu d'herbe amère est immangeable et on n'a pas non plus très faim.

Le temps est long, très long, on désespère presque.
La vie s’est éloignée de nous,

Où est donc notre ami, où est donc notre Père,
On ne peut pas non plus nous rapprocher de vous.

 

Le vent souffle plus fort
La misère est présente,
Le mal nous prend au mors
Même Dieu fait silence

«Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.

Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. »

1 Corinthiens 15:53-54

Priscilla et Aquila ont vécu des mois et des mois de souffrances.

La solitude, l'irrespect, la bouche muselée mais toujours cette petite flamme.
Assurément, Dieu ne les laisserait pas tomber.

Dieu, de son côté, regardait ses Enfants grandir et se disait que le métier de potier est bien barbare, mais qu'il fallait en passer par là pour séparer le bon grain de l'ivraie et éliminer les scories grâce au creuset qu'Il s'était inventé.

Ces enfants-là, il en avait besoin.

Comme Job, ils s'attendaient à Dieu et, même s'ils ne comprenaient pas encore ce qu'il leur était arrivé, ils avaient confiance à leur créateur et Jésus avait bien fait de les choisir comme disciples.

Malheureusement, ils s'étaient fourvoyés dans ce qui n'était pas Son Église et il fallait les tirer de là.

Ils croyaient encore dur comme fer à ce qu'ils avaient appris par exemple qu'il faut « couvrir » le péché d’autrui, même si c’est un mensonge, alors qu'il a été dit que si nous étions une occasion de chute pour un de ces petits, il vaudrait mieux qu'on nous attache une meule de moulin au cou et qu'on nous jette dans la géhenne.

Ils croyaient aussi qu'on devait obéissance absolue aux chefs religieux même si ce n'était pas écrit comme cela dans la Parole.

Ils croyaient qu'il ne fallait sous aucun prétexte « quitter les assemblées » même si certaines de ces dernières étaient en fait des synagogues de Satan et s'ils n'y étaient pas à l'aise.

Ils savaient tout cela intellectuellement et, pour les guérir, comme le peuple hébreux a été retenu dans le désert, il fallait qu'un serpent d'airain s'élève pour qu'ils comprennent.

Dans le désert, ils rencontreraient Jésus.

Les mois de sécheresse et d'aridité firent fondre les graisses et la prière et le jeûne, souvent forcés, enseignèrent aux enseignants à regarder vers leur Dieu plutôt qu'à leurs frères.

Ils croyaient Dieu dans les autres et dans les églises. Ils virent Dieu dans le désert.

Petit à petit, Priscilla et Aquila changèrent et n'eurent plus peur des hommes et découvrirent la crainte de Dieu. Ce dernier les libéra.

Ils rencontrèrent un jour un chrétien isolé, un « Sans église Fixe », comme on les appelle, qui les invita à une réunion de prière chez un de leurs amis.

Ces gens étaient des transfuges des assemblées apostates et essayaient de grandir comme ils le pouvaient avec ce qu'ils avaient c’est-à-dire pas grand chose.
Ils se plaignaient du manque d'enseignants qui ne les visitaient pas parce qu'ils étaient des exclus et méprisés du reste du monde chrétien mais ne voulaient sous aucun prétexte y retourner pour des tas de raisons.
Comme Priscilla et Aquila, ils espéraient à un avenir meilleur.

De retour dans leur logis, nos deux amis partagèrent la même vision qu'ils venaient d'avoir pendant la prière. Ils iraient vers les SEF pour leur dire que Dieu les aime et les a voulu comme cela.

Qu’ils ont bien fait de quitter les églises indignes
Qu'ils font bien de vouloir rester fidèles
Qu'il sont bénis de Dieu

Ils ne leur enseigneraient pas toujours les mêmes histoires dites et redites mais à écouter leur Dieu et à Lui obéir.

« Voilà. Vous irez leur dire que je veux des disciples et non des « chrétiens » et vous leur enseignerez à faire tout ce que je vous ais appris. »

Priscilla et Aquila furent ce jour-là rétablis dans le ministère par Dieu Lui-même qui les envoya.

L’église dans la ville et dans sa région s'apprêtaient maintenant à les recevoir à leur tour.

Lire la suite au chapitre 34 qui nous offre une grande surprise.

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